Les baleines de la République Dominicaine:

Pour les passionnés de cétacés, (de plus en plus nombreux), Las Galeras est un point de départ privilégié pour les rencontrer, et pour ceux qui n’ont pas le pied marin, les occasions de les observer de la terre ferme sont quotidiennes: à partir del Punto, de Playa fronton, del Cabito, ou du Monte Azul, de Punta Balandra, du village de pêcheurs El Frances.

Un peu de biologie cétacéenne:

Les baleines dominicaines sont des baleines à bosse. Humpback whales, en anglais, ou Jarohada en espagnol. On peut rencontrer cette espèce de baleine dans tous les océans du monde. Leur nom leur vient de leur nageoire dorsale qui est très visible lorsqu’elles s’apprêtent à plonger. Leur nom scientifique est megaptera: ce qui signifie « grandes ailes ». C’est en effet ce que l’on peut observer sous l’eau. Leurs nageoires blanches ressemblent à de grandes ailes.

Ce sont les seules baleines à avoir des nageoires pectorales aussi grandes: 1/3 de leur corps. Elles appartiennent à la famille des phyticètes (qui ont des fanons, en opposition aux cétacés odontocètes, qui ont des dents). Elles mesurent en moyenne 13 à 14 m de long, et pèsent environ 25 tonnes. Les femelles sont plus grosses que les mâles. Les chant de la baleine à bosse sont très élaborés, variés, et changent d’une année à l’autre, et d’un groupe à l’autre. Le temps de gestation est d’environ 11 mois. Elles se nourrissent dans les eaux froides de l’atlantique Nord: Canada, Groenland, Islande, et viennent se reproduire, mettre bas et allaiter leurs baleineaux dans les eaux peu profondes et chaudes de la République Dominicaine. Ce qui fait de ces baleines des citoyennes dominicaines …

Les baleines à bosse se nourrissent exclusivement pendant l’été, que ce soit dans l’hémisphère nord dans l’hémisphère sud, et vit sur ses réserves de graisse pendant l’hiver.

Leur nourriture:

Leur technique de chasse est très structurée et élaborée: elles emprisonnent le krill ou les bancs de petits poissons en créant des bulles d’air en rond, ou en les assommant avec leurs nageoires. Elles n’ont plus qu’à ouvrir leur gigantesque bouche élastique, puis à la refermer en évacuant l’eau de mer avec la langue contre leurs fanons, emprisonnant ainsi les milliers de petits poissons. 

En général, elles arrivent en République Dominicaine vers mi janvier et repartent vers la fin mars. C’est une occasion unique de les observer, de contempler leur puissance lorsqu’elles sautent hors de l’eau, et de les écouter, si votre bateau a un hydrophone à bord.

Les dangers qui les guettent:

Les filets de pêche qui étranglent, étouffent ou épuisent les baleines prises au piège. Des centaines de milliers de cétacés meurent de cette façon chaque année.

– La pollution sonore: les sonars militaires, les bruits côtiers, nuisent profondément aux baleines. Elles communiquent entre elles à des centaines de kilomètres, et ces éléments artificiels les désorientent, et peuvent même provoquer des hémorragies de l’oreille interne.

– Les cargos et tankers qui, dans leur course folle, percutent les baleines en migration.

– La pollution plastique: à l’occasion d’autopsies de baleines échouées, des dizaines de sacs en plastiques furent retrouvés dans leur estomac.

– Les orques qui attaquent en groupe les baleineaux.

Comment aider à les protéger:

– Soutenir financièrement des associations internationales de protection des cétacés.
– Consommer moins de plastiques, pour créer moins de déchets meurtriers:
ramassez vos déchets (mégots, verres en plastiques, assiettes en polysthyène, quand vous allez en excursion).
– Consommer du poisson provenant de pêche responsable et durable.
– En vacances, choisir des compagnies de Whale Watching respectueuses des techniques d’approche.

Nous vous conseillons de vous renseigner avant sur les capitaines de bateau qui ont été formés à une approche respectueuse des cétacés. En effet, le risque de désertion des magnifiques baleines à bosse est bien réel, certains comportements ressemblant plus à de la chasse à la baleine qu’à du whale whatching. Des associations d’aide au développement économique proposent des petites formations à ces derniers.

Quelques règles de base du whale watching: 

La distance et le temps passé auprès des baleines doivent être respectés. (30 min. après d’une baleine maximum) L’approche ne se fera jamais de façon rapide, de front, ou de derrière. Toujours de côté. Les baleines ne doivent pas être encerclées par plusieurs bateaux.